Actuellement, 3500 transplantations cardiaques sont effectuées dans le monde. Ce nombre stagne, malgré une augmentation importante des besoins.
Plusieurs prothèses ont déjà été développées, permettant de remplacer certains systèmes cardiaques. La pose de pacemaker artificiel est sans doute la plus connue, mais on trouve aussi la pose d’implants valvulaires permettant de remplacer les valvules défaillantes par exemple.
Plus récemment la société Carmat a développé le premier modèle de prothèse cardiaque complète, dont la première implantation sur un patient, qui a ensuite survécu 74 jours avec, a été très largement médiatisée. Ce coeur artificiel reproduit le coeur humain en modélisant la contraction du myocarde par un moteur hydraulique alimenté par des piles à combustible pesant un peu moins de 3 kg et portées par le patient à la ceinture.
L’inconvénient de ce modèle est qu’il fonctionne avec des moteurs qui exercent une force mécanique sur le sang, demandant alors une grande énergie et donc un fort approvisionnement en courant électrique.
(Source de l’image: carmat)
Plusieurs autres projet sont menés à l’heure actuelle afin de développer d’autres modèles de prothèses cardiaques plus autonomes. L’un de ces projets porte sur l’utilisation de ferrofluide.
L’avantage est que la force utilisée pour pomper le sang proviendrait du champ magnétique créé par une bobine qui pourrait potentiellement être beaucoup moins gourmande en énergie que les moteurs de la prothèse Carmat.